Les différents types de disjoncteurs

Au-delà de 50 milliampères, le courant électrique est considéré comme dangereux. Les disjoncteurs font partie intégrante des équipements électriques et assurent la sécurité du câblage électrique dans les maisons. Explorez notre guide pour apprendre tout ce que vous pouvez sur les disjoncteurs : leurs fonctions dans les différents types d’appareils, à quoi ils servent, et comment les installer ?

Qu’est-ce que le disjoncteur exactement et comment fonctionne-t-il ?

Depuis 2003, la norme NF C 15-100 impose le remplacement des anciens fusibles par des disjoncteurs plus fiables et plus sûrs pour assurer la sécurité des installations électriques de votre habitation.

Un rôle essentiel de protection

Dans le tableau électrique, ce dispositif a pour but d’assurer

  • L’installation électrique et tout ce qui est relié au circuit.
  • Les personnes.

Sa fonction est cruciale car elle permet d’éviter que les appareils ne soient endommagés et parfois irrémédiablement à cause d’un circuit de surcharge électrique. Plus dangereux encore, un court-circuit peut déclencher un incendie susceptible de détruire toute la maison. En définitive, il est crucial de préserver les habitants des dangers d’électrisation ou d’électrocution causés par une installation défectueuse ou un appareil mal construit.

Un principe de fonctionnement simple

Pour se protéger Pour se protéger, cet appareil vérifie en permanence l’installation électrique. Lorsqu’il détecte un défaut, il arrête la source d’alimentation. Pour être en mesure de remettre l’installation sous tension, il faut d’abord remédier au problème (fil électrique défectueux, mauvais contact avec un appareil, section de câble trop faible et trop d’appareils branchés sur le même circuit, etc. ).

La détection du défaut peut se faire de différentes manières et chacune d’entre elles permet de définir le type de matériel utilisé :

  • Le magnétique protège des courts-circuits, et s’allume lorsqu’une augmentation significative du courant électrique est détectée.
  • Le thermique détecte les surtensions. Contrairement au précédent, il met un certain temps à s’activer. Cela permet d’éviter une coupure au démarrage du moteur, ce qui peut entraîner une augmentation de la consommation au démarrage (comme un climatiseur ou un compresseur, par exemple).
  • La magnéto thermique, comme son nom l’indique, est une combinaison des deux dispositifs et protège contre les courts-circuits ainsi que les surcharges.
  • Les composants électroniques sont équipés de capteurs qui détectent les surcharges et les courts-circuits. La temporisation et le niveau du gadget peuvent être modifiés.

L’aspect le plus important est la sensibilité qui est déterminée par le seuil de protection.

Dans l’espace résidentiel, la norme impose un seuil de 30mA comme mesure de sécurité, soit la puissance maximale que le mécanisme est capable de supporter. Le dispositif est censé se déclencher à l’intensité maximale lorsque ce chiffre est atteint (en pratique, il se déclenche avant).

Se concentrer sur le disjoncteur qui est différent

L’interrupteur différentiel peut être équipé de différents calibres, qui sont choisis en fonction du circuit électrique à protéger. Pour l’éclairage, 10A ou 16A sont suffisants pour les prises électriques. Pour l’éclairage, on choisit 16A-20A. Les circuits spécialisés (four lave-vaisselle, four et lave-linge) …) peuvent avoir un calibre de 20A-40A selon la puissance de l’appareil.

Quelle est la différence entre l’interrupteur pour les différentiels ?

Les gens confondent souvent la différence entre le disjoncteur et l’interrupteur, mais il n’en est rien, car ce dernier n’est qu’un élément du précédent. Le disjoncteur différentiel est composé d’un disjoncteur magnétothermique ainsi que d’un interrupteur inverse. Il assure la protection des appareils et des personnes.

L’interrupteur différentiel est relié au circuit de terre et est protégé contre les fuites de courant. Pour se protéger, il vérifie en permanence la différence de courant entre le neutre et la phase ; lorsque l’un est supérieur à l’autre, il coupe le circuit pour protéger les personnes de l’électrocution. Il ne protège pas les appareils.

Il est essentiel de faire la distinction, car leurs fonctions et leurs prix ne correspondent pas. L’interrupteur différentiel est généralement suffisant pour protéger un circuit standard, d’où un certain nombre d’interrupteurs divisionnaires (disposés en une rangée sur le panneau). Cependant, dans le cas de circuits spécialisés comme une pompe à chaleur ou un congélateur, on utilise des disjoncteurs différentiels. Ils sont également utilisés dans les secteurs industriel et tertiaire, car ils assurent une alimentation ininterrompue des circuits sensibles.

Les différents types de disjoncteurs pour circuits différentiels

Il existe trois types de disjoncteurs pour circuits différentiels. Ils doivent tous être conformes à la norme NF C 61-410 (transposition de la norme européenne EN 60 898).

Le type A

Il protège les appareils tels que les plaques de cuisson, les machines à laver, les prises de courant et autres appareils qui sont utilisés pour les véhicules électriques. Ces appareils fonctionnent en « courant continu », ce qui peut perturber les différentiels traditionnels. C’est la raison pour laquelle la norme NF C 15-100 stipule que « tout appareil relié à un circuit unidirectionnel doit être protégé par un interrupteur différentiel 30 mA de type A ».

Type F (anciennement Hi, HPi ou Si)

Il est utilisé pour protéger les circuits fragiles qui ne doivent pas être coupés. Il est utilisé, par exemple, pour l’alimentation du congélateur, de l’alarme ou du réseau informatique. La sécurité de ces circuits est accrue.

Type AC

Il s’agit de tous les autres circuits que l’on trouve dans la maison : lumières, prises de courant, réfrigérateur, four et chauffage, ventilation… Là encore, une sensibilité de 30 milliampères est recommandée pour préserver la sécurité des personnes et des biens.

Les différentes catégories de disjoncteurs.

Il existe trois grandes catégories de disjoncteurs : le boîtier de branchement et le disjoncteur divisionnaire, et le disjoncteur différentiel.

Le circuit d’entrée de service

Il est aussi appelé disjoncteur EDF ou interrupteur général de coupure appelé aussi AGCP (interrupteur général de coupure générale). C’est l’emplacement de départ d’un circuit électrique. Il est le seul moyen de séparer l’installation privée du réseau public de distribution.

Cet appareil coupe dans tous les cas la totalité de l’électricité de l’habitation (d’où son nom de « coupure générale »). Il est généralement situé dans l’habitation, à l’intérieur du tableau électrique, à proximité du compteur électrique. La norme stipule qu’il doit être facilement accessible afin de pouvoir être utilisé pour couper le courant en cas d’urgence. Il ne doit pas être placé dans un placard non verrouillé ou dans une pièce extérieure.

Si le compteur a été placé à l’extérieur de la maison, un deuxième disjoncteur principal doit être installé à l’intérieur, dans le panneau électrique.

Le disjoncteur de division

Ce sont les plus courants sur le tableau puisqu’ils sont situés à l’extrémité de chaque circuit. La norme n’exige qu’un seul circuit pour chaque type de connexion et limite le nombre d’appareils qui y sont raccordés. Par exemple, seules huit prises peuvent être reliées au même circuit (et par conséquent aux mêmes disjoncteurs). Une laveuse ou un réfrigérateur doivent avoir leur propre circuit (et par conséquent leur propre dispositif de protection).

Dans le tableau électrique, les disjoncteurs sont disposés dans un certain ordre pour être sécurisés par un dispositif de coupure appelé interrupteur différentiel.

Comment se connecter à un disjoncteur ?

Ce dispositif en forme d’élément est relié au tableau électrique de la maison. Il est fixé aux rails de la boîte à l’aide de ressorts ou d’agrafes selon les indications du fabricant. Le raccordement est simple et facile pour les débutants.

Sur la partie supérieure du module (en amont) se trouvent des connexions, qui sont généralement des peignes électriques pour alimenter l’appareil en électricité. Dans la partie inférieure (en aval), les fils qui correspondent aux circuits des appareils concernés sont reliés aux bornes de connexion et sont disposés selon les couleurs (neutre en bleu, et phase en rouge).

Les bornes peuvent être des bornes à vis, mais le plus souvent, il s’agit de blocs de jonction dotés de connexions automatiques qui suffisent à pousser les fils après les avoir dénudés.

Dans le tableau électrique, chaque élément est placé à un endroit uniforme :

  • L’interrupteur est positionné au milieu de la rangée de manière à pouvoir se connecter directement aux connexions d’alimentation.
  • L’interrupteur différentiel est positionné en face des interrupteurs divisionnaires qu’il protège et peut avoir le maximum de huit interrupteurs divisionnaires dans un interrupteur divisionnaire (norme NF C 15-100) ;
  • Le divisionnaire est donc placé juste après l’interrupteur différentiel.

N’oubliez pas de couper le courant (coupure générale) avant toute intervention sur le tableau !

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